Ce fut pourtant l’occasion de dégager l’ampleur des besoins dans tous les domaines et la nécessité de faire des choix. Il en ressort, par exemple, le report de tout projet autour de l’agriculture de proximité et des circuit-courts, pourtant sujet d’actualité.
L’augmentation des impôts locaux de 1,5% pour 2021 n’est pas une bonne décision. Pourquoi ne pas se contenter de l’inflation ? Considérer une augmentation annuelle comme normale n’est pas acceptable, surtout dans le contexte actuel. Nous nous sommes abstenus.
Au sein des commissions de la CCHLEM où nous sommes présents, nous avons fait des comptes rendus communs avec les autres représentants du Dorat, une excellente chose. Seul du Dorat dans les commissions culture et jeunesse, D.-O. HUREL a proposé, en particulier, la constitution d’un inventaire patrimonial des harmoniums des églises de la CCHLEM et contribuera activement à une réflexion globale sur l’enseignement musical et artistique sur notre territoire.
Durant ces dernières semaines, Trois sujets importants sont apparus : la question de la vaccination, une véritable inquiétude autour des énergies renouvelables et l’avenir de nos écoles et du collège.
Malgré certaines difficultés, nous tenons à saluer la mobilisation des élus en lien avec l’HIHL autour de la vaccination.
Au sujet des éoliennes, des méthaniseurs et du photovoltaïque au sol, nous continuons à demander, dans le cadre du Conseil municipal et de la CCHLEM, un véritable débat. Comment permettre à la fois le maintien d’une agriculture, le développement des énergies renouvelables et la préservation du patrimoine paysager de notre territoire ?
Le soutien à nos établissements scolaires est une priorité. Élus, nous ne pouvons accepter sans rien dire, comme c’est le cas actuellement, un traitement comptable de la question scolaire, au cœur de la ruralité. Faire ainsi, c’est fragiliser plus encore notre avenir. Nous devons être plus proches des équipes enseignantes et des parents.
Saluons enfin l’esprit de responsabilité des associations du Dorat, au regard des deniers publics. Le plus difficile sera dans l’avenir, une fois la crise passée, de trouver la force d’une nouvelle dynamique collective et conviviale, l’occasion aussi d’inventer de nouveaux projets. Tout doit être fait pour accompagner et valoriser les initiatives associatives et économiques. Il est grand temps de faire du Dorat une ville attractive et de marquer ainsi sa différence au cœur de notre territoire. Pouvoir conserver le label « Petite Cité de Caractère », au seuil de l’été, constitue un véritable enjeu.