Les écoles, le collège et le lycée, sont des institutions centrales au Dorat, mais que nous oublions parfois si nous ne sommes plus parmi les parents concernés. Le Dorat n’est pas qu’une ville de retraités ! Ne l’oublions pas et remettons enfants et donc parents au cœur de notre réflexion sur l’avenir.
Ce souhait s’adresse aussi à la vie associative qu’il est habituel d’évoquer en début d’année scolaire. Notre ville offre de nombreuses possibilités culturelles, sportives et de loisirs, différentes manières de pratiquer le vivre ensemble, de faire rayonner aussi notre ville, grâce à des engagements individuels et collectifs.
On le sait, la CCHLEM constitue un cadre territorial incontournable pour le développement du Dorat. Nous en avons déjà pris conscience pour les questions économiques, pour la revalorisation patrimoniale, dans le cadre des Petites Villes de demain et nous commençons à en voir les premiers effets. Mais il faut du temps et de la persévérance politique. Dans les mois qui viennent, il semble que deux dossiers culturels en particulier nous concernent directement : l’avenir de la médiathèque du Dorat et celle de l’École de musique de Bellac.
Que le processus d’intégration de la médiathèque du Dorat et de la Microfolie dans la CCHLEM soit lancé et bien avancé est une excellente chose pour notre ville et pour le territoire. Nous le souhaitions depuis 2020 comme nous avions proposé la création de la Microfolie dans l’espoir que cet outil culturel devienne un élément identifié de la vie culturelle du territoire.
Plus récemment, de longues discussions ont été menées autour de l’avenir de l’École de musique de Bellac. Nous avons fait partie de ceux qui considèrent que la CCHLEM, dans la priorité qu’elle donne à la culture, doit pouvoir apporter une offre forte et diversifiée dans le domaine de l’enseignement musical et instrumental, sans pour autant porter atteinte à ce qui existe à l’heure actuelle ici et là et en particulier au Dorat autour des Enfants du Dorat, véritable institution qui incarne depuis longtemps notre vie musicale. Mais que des enfants comme des adultes puissent aussi découvrir d’autres instruments de musique et pratiques musicales, à l’échelle de notre territoire et à des tarifs acceptables, c’est important et de notre responsabilité collective d’élus.
Soyons attentifs aux évolutions en cours et surtout, n’oublions jamais que le travail des élus doit jouer sur plusieurs tableaux en même temps : la proximité quotidienne, les projets à moyen terme et la construction globale de notre territoire.
Bonne rentrée à toutes et à tous.